Silo: Origines – Hugh Lowey

Si vous ne vous souvenez pas du premier tome, c’est par ici…

On est donc partis pour la suite de cette trilogie. Et, c’est écrit dessus, on repart aux origines, pour essayer d’en savoir un peu plus après des révélations fracassantes au dernier tome. Comme à chaque fois que je parle d’une série, il est difficile de jauger ce que je peux ou non dire sans trop dévoiler de l’histoire! 

Sans trop en dire donc, voici quelques éléments concernant cette histoire:

– il n’est pas franchement possible de commencer par ce tome, je crains que l’histoire soit trop compliquée à comprendre d’une part et surtout on enlève complètement l’effet de surprise du premier tome.

– l’histoire de ce second opus en elle même est d’ailleurs un peu compliquée et je reconnais avoir pataugé un peu pour me raccrocher aux branches: on se souvient de l’épisode précédent, mais on ne retrouve rien de ce que l’on a connu, et la chronologie un peu chamboulée… c’est parfois déroutant

– dans la mesure où le choc du premier tome est passé, on attend presque d’en avoir un nouveau dans ce tome; mais même si un des éléments de l’intrigue peut s’apparenter à un de ces chocs, c’est bien maigre en comparaison…

– et enfin, les personnages sont nettement moins sympathiques…

Il est donc un peu paradoxal de dire que j’ai tout de même passé un bon moment de lecture… mais c’est pourtant le cas! C’est un excellent divertissement et je n’avais qu’une seule hâte, c’était d’enfin faire le lien entre cette histoire et le tome précédent… ce qui vient… très très loin dans l’histoire! Et une fois le lien fait, on a envie de continuer et de se jeter sur la suite. Par contre, après avoir refermé le livre et fait le bilan, on se dit que c’était peut être un peu long (tout ça pour ça) mais on se dit que ça devait être nécessaire à la bonne compréhension de l’histoire… Pas de coup de coeur donc, contrairement au premier qui m’avait vraiment scotchée.

Bref, je recommande toujours cette série, mais sachez que ce tome est en dessous du précédent…. mais que nous réserve l’auteur pour la fin? Beaucoup d’options sont toujours ouvertes…

C’est en tout cas de plus en plus effrayant, et très proche de notre réalité.

Ed. Française: 564 pages, Ed. Actes Sud, 2014. Trad. L. Manceau

Ed. Anglaise: Shift (Wool Trilogy), 592 pages, Ed. Arrow, 2013

Notez que la version anglaise est déjà largement moins chère que la version française qui n’est pas sortie en poche. Pas de difficulté particulière pendant la lecture, mais une jolie économie… A bon entendeur (anglophone!)