L’espoir fait vivre, sans aucun doute. Il y a plein de raisons d’espérer; dans le contexte qui nous occupe, on espère lire un bon livre et on espère que le titre va avoir un lien avec l’histoire. Par exemple.
Dire que ces deux espoirs sont déçus avec ce livre est un peu fort, mais pas si faux que ça.
Lee Child, on connait, il y a de très bons bouquins, avec notre cher héros Jack Reacher (a.k.a. Tom Cruise au cinéma) ou le très bon Elle Savait qui m’avait donné envie de relire plein de polars… Donc je reconnais que je n’ai pas trop hésité avant d’acheter ce livre, pensant avoir une valeur sûre dans mon placard: toujours sympa pendant les périodes d’errances livresques.
Loupé cette fois-ci, donc. J’ai lu des commentaires très vrais et très amusants sur ce que représente ce bouquin, un manuel du bon escaladeur de mur, par exemple, ou un manuel de la survie en milieu hostile sans slip de rechange… etc. Je ne vais pas plagier ces lecteurs, mais j’ai vraiment ri de bon coeur en lisant tout ça: cette histoire est assez pesante, assez inintéressante, tout à fait improbable et on a qu’une seule envie: que ça se termine.
Je ne suis même pas sûre d’avoir tout compris, tant c’était étrange.
Pour faire court: allez voir ailleurs si Lee Child a pas fait mieux (et on le sait qu’il a fait mieux). Ce n’est pas un flop parce que j’ai « tenu » jusqu’au bout, mais on en est pas loin (et cela m’agace de mettre deux flops quasi consécutivement, je suis trop sentimentale, et l’autre bouquin m’a bien plus irritée que celui ci!). Et surtout, en bonne sentimentale donc, je laisse passer plein de choses à Reacher, parce que je l’ai bien aimé dans d’autres histoires. Faudrait pas que ça se reproduise par contre, sans quoi je passerais mon chemin!
540 pages, Ed. Points, 2012. Trad. J.F. Le Ruyet
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