J’avais envie de lire de la fantasy, pour faire une sorte de pause au milieu de tous ces thrillers et ces polars. Et c’est tombé sur le second tome de la trilogie des rai-kirah, entamée ici.
J’avais aimé le premier tome, et j’ai encore plus aimé le second. L’auteur arrive à nous faire changer d’environnement tout en gardant les mêmes protagonistes – le risque de ces histoires en plusieurs épisodes, c’est la répétition de la même histoire avec des variantes.. Ici pas du tout, et c’est fort appréciable.
Il y a tout un parallèle avec le bon et le mauvais, les préjugés, l’aveuglement, le moutonisme, le « on-a-toujours-fait-comme-ça », les traditions, la religion, le devoir, et sur l’âme.
Encore un exercice périlleux que de parler d’un second tome sans rien dévoiler du premier, donc je vais me limiter à: pour les amateurs du genre, c’est une excellente histoire (pour le moment). Je croise les doigts pour que le dernier tome soit à la hauteur…
Je suis d’ailleurs surprise que les commentaires soient si mitigés sur cette suite, certains l’ont trouvée ennuyeuse. Plusieurs éléments d’explication (peut être!):
– c’est un pavé de 750 pages,
– le changement d’univers déstabilise peut être, et j’ai sûrement bien fait de ne pas me ruer sur le second tome une fois le premier dévoré.
Je vais suivre mes sages conseils et attendre un (tout petit) peu avant de terminer la trilogie!
752 pages, ed. Folio, 2012. Trad. S. Delloye
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