Quand la neige danse – Sonia Delzongle

 Je suis très en retard, je lis, je lis, mais je ne partage pas…

Je vais tenter de me remettre dans les rails, vous avez après tout besoin d’idées lectures pour cet été! Il a l’air de vouloir s’installer, profitons en… 

Dans ce livre par contre, il est plutôt question de neige, de froid, de lacs gelés et de patin à glace… donc ça amène un brin de froid dans notre univers un peu chaud, c’est une sorte de clim portable. Et comme l’histoire fait froid dans le dos aussi, brrrrr.. le ton est posé!

Sonja Delzongle avait réussi à m’intriguer avec l’opus précédent, qui se passait en Afrique, et j’étais contente de voir que cette nouvelle histoire faisait partie des promotions du mois précédent chez mon libraire virtuel favori – chez qui je consomme beaucoup en ce moment, avec de bonnes (et de nettement moins bonnes) surprises – et donc je me suis laissée tenter, sans trop réfléchir.

Changement de cadre, changement d’ambiance, on retrouve l’enquêtrice, mais en dehors de ça, tous les personnages changent également. Et je n’ai pas réussi à trouver cette ambiance si particulière qui avait réussi à me tenir en haleine. J’ai aimé quand même, mais c’est moins un coup de cœur. Peut être aussi que la surprise liée aux méthode d’investigation étant passée, l’histoire redevient « normale »? Difficile à dire.

Il y a aussi des histoires dans l’histoire, les personnages secondaires sont assez développés mais pas très sympathiques, la fin m’a intriguée…. Moins convaincue je suis, donc.

Pour ceux qui auraient envie d’en savoir plus, déjà je vous recommande de foncer sur Dust, le précédent, et voilà la 4e de couv de cet opus-ci:

Dans cet hiver polaire, quel esprit mauvais a imaginé
d’échanger des petites filles contre des poupées ?
Février 2014, au nord de Chicago. La neige et le blizzard semblent avoir pétrifié la petite ville de Crystal Lake. Un matin, le médecin Joe Lasko reçoit un paquet. Y repose une magnifique poupée aux cheveux longs et roux, sosie de sa fille Lieserl disparue depuis plusieurs semaines. Comble de l’horreur : la poupée est vêtue exactement comme Lieserl le jour où elle s’est volatilisée.
Ce n’est pas tout. Depuis un mois, quatre fillettes ont été enlevées, et chacune des familles va recevoir une poupée. Joe, jeune divorcé, décide de mener sa propre enquête, aidé par une détective privée dont il était secrètement amoureux des années plus tôt. Conscients que l’affaire les dépasse, tous deux appellent à l’aide Hanah Baxter, la célèbre profileuse, et son inséparable pendule. Quelque part dans Crystal Lake, depuis très longtemps, quelqu’un s’en prend aux enfants. Les détient-il prisonnières ? Sont-elles encore en vie ?

Après son entrée remarquée dans le monde du thriller avec DUST, prix Anguille sous roche 2015, Sonja Delzongle mène de main de maître une nouvelle histoire trépidante dont les faux-semblants trouvent leur sens dans le passé et nous mènent inexorablement vers un final terrifiant.

Je suis un peu embêtée avec cette chronique: c’est un thriller qui peut convaincre, mais qui, selon moi, n’arrive pas à atteindre la qualité de Dust. Je devais en attendre trop, tant j’avais été emballée par l’idée de trouver un filon de thrillers, ce que je trouve être une denrée rare!

La suite au prochain épisode donc, je tenterai de nouveau l’expérience!

432 pages pour l’édition imprimée, Ed. de l’Epée, 2016