Prudence, Le protocole de la crème anglaise T1 – Gail Carriger

Prudence, le Protocole de la crème anglaise T1, Gail CarrigerDe cet auteur, j’avais dévoré la première série, le protectorat de l’ombrelle…. En relisant ma chronique, je trouve qu’elle ne reflète pas le souvenir que j’ai gardé de cette série: drôle, léger, … chouette quoi!

Je me suis donc lancée avec hâte dans Prudence, espérant retrouver cette ambiance qui m’avait tant plu. 

Et c’est un résultat un peu mitigé à la fin de cette lecture. Difficile de cerner le pourquoi du comment: est ce que Prudence est trop tête en l’air et parfois tout à fait godiche? Sa mère était un personnage haut en couleurs mais avec un sacré caractère, que je n’ai pas retrouvé ici. Elle glisse au travers des aventures avec une certaine insouciance, notre chère Prudence, et les quiproquos qui en résultent pourraient être amusants, mais ils en deviennent presque agaçants…

L’intrigue, why not: nouveaux métanaturels, créatures intéressantes et certaines mystérieuses, j’y ai trouvé mon compte. Les nouveaux personnages, pourquoi pas (même si certains commentaires de ci, de là, évoquent qu’ils ressemblent fichtrement aux personnages du Protectorat de l’ombrelle…), sauf ce pauvre amoureux transi et éconduit, que Prudence piétine à longueur de livre…. L’intrigue, ok: on est accroché, c’est efficace. Mais Prudence n’a pas réussi à attiser ma curiosité d’une part et attirer ma sympathie d’autre part.

Bref, l’univers m’a plu, l’ambiance aussi, quelques passages franchement décalés où les filles portent des robes improbables et pleines de volants et de chapeaux, où on boit du thé avec le petit doigt en l’air pour tout résoudre, tout ça est amusant… Le seul bémol, c’est Prudence.

Et, comme c’est elle qui est censée porter l’histoire, je m’inquiète de la suite…. Mais, par fidélité, je vais me laisser tenter et essayer le second tome.

(Au passage, je note que je n’avais pas aimé, malgré mon impatience et mon enthousiasme, la série suivante de Gail Carriger, Etiquette et espionnage. Je sais donc que l’auteur n’a pas toujours réussi à transformer l’essai me concernant, ce que je déplore!)

Bref, tout ça ne vaut pas ma série chouchou de tous les temps, Amelia Peabody (écrite par la regrettée Elisabeth Peters). Si vous avez des livres à me proposer dans cette veine là, je suis toute ouïe!

La 4e de couverture:

Au nom de la reine, de l’Angleterre et de la parfaite théière.
Quand Prudence Alessandra Maccon Akeldama – surnommée Rue dans l’intimité – hérite d’un dirigeable, elle fait ce que ferait n’importe quelle jeune femme dans des circonstances similaires, elle le baptise : La Coccinelle à la crème. Et elle s’envole pour l’Inde. Là-bas, elle tombe au beau milieu d’un complot mené par des dissidents locaux, du kidnapping d’une femme de brigadier et d’une famille de loups-garous écossais qu’elle ne connaît, hélas, que trop bien. Devant tous ces dangers, Rue devra s’en remettre à sa bonne éducation et, bien sûr, à ses aptitudes surnaturelles pour s’en sortir…

Notez qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu le Protectorat de l’ombrelle pour apprécier l’histoire, quelques éléments font écho aux histoires précédentes, mais c’est très léger….

544 pages, Ed. Le livre de poche, 2016. Trad. S. Denis

6 réflexions sur “Prudence, Le protocole de la crème anglaise T1 – Gail Carriger

  1. Ta chronique ma rappelle qu’en effet j’avais trouvé que Prudence manquait de perspicacité mais j’avais pour ma part réussi à passer au dessus. Le 1er tome de la série intermédiaire ne m’avait pas non plus convaincue. Bientôt des news sur le tome 2 « imprudence, je suis dedans 😉

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