En vacances, il faut lire de tout. J’avais donc du polar (plus ou moins fantastique, ou historique), des vampires, du young adult, un peu de loup garous et… une histoire d’amour.
C’est l’été, c’est le moment rêvé pour lire des choses un brin fleur bleue. Bon, en version électronique, c’est mieux, le petit bandeau « Aventures et Passions » c’est un peu too much pour moi. Mais, on oublie tout ça une fois la liseuse lancée.
Je dois également admettre que je me suis « rabattue » sur cette histoire un peu frustrée de ne pas trouver le tome 2 du Chardon et du Tartan (que je ne dois pas avoir assez cherché OU pas cherché à temps avant le décollage de l’avion, ce qui n’est pas impossible. Passons).
Les avis sont excellents (et c’est pour ça qu’il a atterri dans ma liseuse): 4,3/5 chez notre Ami libraire virtuel!
Bon, on se trouve dans le schéma classique: une jeune demoiselle d’une naïveté déconcertante rencontre un gros vilain rustre carrément beau gosse et ça part en cacahuète mais le rustre est gentil, alors il la sauve.
Vous vous doutez que je force un peu (mais si peu) le trait. Et pourtant…. ben je lirais bien la suite.
Alors oui, on tombe dans TOUS les clichés possibles, c’est dégoulinant de naïveté et d’amour. Mais ça marche! J’ai bien aimé. Je l’admets.
L’histoire est traditionnelle, on découvre un morceau d’histoire d’Ecosse au passage (avec des libertés prises et assumées par l’auteur), c’est distrayant, c’est un peu épicé pour émoustiller la lectrice qui en a marre des cadavres plein de sang (morts vivants ou morts tout court) mais sans vulgarité, et ça se lit vite, sans aucune difficulté. En plus, c’est une série avec tout plein de tomes, j’en vois au moins 10, tous aussi bien notés les uns que les autres.
Les personnages sont intéressants, malmenés, avec des histoires plus ou moins faciles, des contraintes imposés par leur environnement et par leur position dans la société, il y a même des questions relatives au leadership, à la place des femmes, à ce que doit être un couple, etc. On n’entre pas dans le débat philosophique, mais on creuse un peu plus que dans un livre de romance « brute », ou parfois les ébats sexuels ou les « je t’aime/moi non plus/mais en fait si/ah non, je t’aime plus/etc », occultent tout le reste et où les personnages sont des coquilles quasi vides.
Donc je valide, ce n’est pas le pulitzer du siècle, mais au bord de la piscine, avec un cocktail, les doigts de pied en éventail, ce sont aussi les vacances de la lectrice. Je vise plutôt les femmes, je crains que ce soit vraiment une histoire de nana ou d’homme sensible et sentimental (même si je sais que, évidemment, ça existe).
J’en profite pour remercier l’éditeur, il a été sympa de nous faire une couverture « normale » pour l’histoire. J’aurais vu la couverture d’origine, j’aurais 1. ri, 2. passé mon chemin.
Pour le plaisir des yeux, voilà les 6 premiers tomes:
Bref, Martine a fait des abdos et à une jolie épée, voire, les mauvais jours, une hache, et c’est vraiment …. drôle?
Merci donc pour cette couverture sobre, on note le clin d’oeil à l’épée, mais Martine devait être en vacances (ou à la salle de sport).
Donc oui, je me garde cette série sous le coude, parce que de temps en temps, ça fait pas de mal que de trouver un peu d’amour dans ce monde de brutes. Et que des beaux mâles viennent à la rescousse de la donzelle en détresse, ça nous parle toujours, à nous les petites princesses qui ont un peu grandi.
1209 kb ou 435 pages imprimées, 2014. Trad. A. Mougins
Editions en VO: Ballantine Books
Livres by Marie 